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Marseille, le 28 Mai 2015 Sous   la   présidence   de   Monsieur   Guy   TEISSIER,   Député   des   Bouches du     Rhône,     Président     de     Marseille-Provence-Métropole,     Membre d’Honneur    de    l'AALEM,    en    présence    du    Sénateur-Maire    Stéphane RAVIER,   GDI   Philippe   LEONARD,   Gouverneur   Militaire   de   Marseille   et, Officier     de     défense     et     de     sécurité     Sud,     de     Monsieur     Jacques ANTONETTI,   magistrat   au   Tribunal   administratif   de   Marseille,   du   GCA (2S)   Christian   PIQUMAL,   ancien   COMLE,   du   Général   Inspecteur   (2S) Jean-François     BRIANT,     du     GDI     (2S)     Alain     CHOPIN,     Conseiller communautaire   MPM   et   Vice-président   SMLH-13,   des   parlementaires, des   représentants   du   corps   diplomatique,   GBI   (2S)   Michel   FOUDRIAT, Directeur    de    sessions    de    FMES,    Monsieur    Michel    AIME,    ancien directeur   Interrégional   des   Douanes   (h)   et   Président   du   Comité   de   MVP de La Légion d'honneur, des membres et amis de notre association,   le     Lieutenant-colonel     Constantin     LIANOS,     Président-fondateur     de Monsieur   Légionnaire,   Président   de   l’Amicale   des Anciens   Combattants de   la   Légion   Étrangère   de   Marseille,   avait   invité   trois   cent   personnes      à une     conférence-colloque     à     l’hémicycle     de     Marseille     Provence Métropole,   parc   du   Pharo,   -   58,   Boulevard   du   Livon   13007   Marseille   le 28 Mai 2015. Sujet : "Terrorisme, contre-terrorisme et  blanchiment d'argent"   Conférenciers : Monsieur le Juge (honoraire) Jean-Louis BRUGUIERE et Monsieur le Préfet (honoraire) Roger MARION (membres de l'AACLEM)   Monsieur Pascal LALLE, Directeur des Services Actifs, Directeur Central de la Sécurité Publique, (membre de l'AACLEM), fera la conclusion, suivie de la dédicace des livres proposés suivants :   "Ce que je n'ai pas pu dire  " de Jean-Louis BRUGUIERE (membre de l'AACLEM), (table tenue par Mme Carol TIERTANT) "Raisons d'État"  de Roger Marion (Table tenue par Mme Sylvie RAZZANELLI-CARMONA) et "Faut-il quitter Marseille" de José d'ARRIGO (membre de l'AACLEM) (table tenue par Dany D'ARRIGO).   Le mot du président de l’AACLE de Marseille :   Le   terrorisme   est   devenu   désormais   planétaire,   l’action   ou   inaction   de   certains   états   et   le   laxisme   occidental   ont   largement   contribué   à   sa   propagation.   Pire,   il   a fallu   malheureusement   que   des   attentats   aient   lieu   à   nos   portes   pour   faire   prendre   conscience   à   nos   citoyens   du   danger   qui   nous   menace   au   quotidien.   Qui   dit terrorisme,   dit   financement   et   blanchiment   d’argent,   traite   des   blanches,   trafic   de   stupéfiant   et   des   armes   et   vice   versa.   Les   grandes   puissances   sont   restées   les bras croisés devant les massacres des chrétiens en laissant se créer des califats au Proche et Moyen orient et ont oublié l’Afrique".   La   mobilisation   contre   ce   terrorisme   aveugle   commence   à   prendre   certes,   des   allures   planétaires   mais   reste   timide   et   continue   à   négliger   le   continent   africain. L’Europe   est   en   danger,   il   nous   a   fallu   plus   de   dix   ans   pour   se   mettre   d’accord   sur   le   PNR   européen…(registre   de   noms   de   passagers   des   compagnies   aériennes accompagné de 12 catégories de données à caractère personnel...) tout était pourtant prêt pour faire fonctionner ce système et suivre les terroristes…   Deux grands spécialistes vous nous éclairer sur ce qui nous attend demain si nous n'arrivons pas à nous organiser plus efficacement contre ces fléaux..   A la fin de l'intervention du préfet Roger MARION les questions suivantes ont été posées :   1. M. Le Préfet, faites-vous une différence entre les tueurs classiques du grand banditisme et les tueurs fanatiques qui se disent animés par des mobiles religieux ? 2.   Durant   votre   carrière   à   la   tête   de   la   police   judiciaire,   vous   avez   eu   affaire   successivement   à   des   terroristes   rouges   à   Toulouse,   à   des      indépendantistes   basques, à des nationalistes corses et à des fanatiques islamistes : pensez-vous qu'on puisse définir une stratégie de défense unique contre ces divers types d'individus ? 3.   Comment   un   policier   peut-il   accomplir   son   devoir   tout   entier   contre   les   terroristes   alors   que   la   législation   très   protectrice   à   l'égard   des   droits   de   l'homme   entrave très souvent son action et ses possibilités d'enquête ? 4.   Doit-on   à   votre   avis   rendre   publiques   les      diverses   tentatives   d'attentats   qui   peuvent      se   produire   en   France   ou   au   contraire   les   taire   pour   ne   pas   susciter   de psychose dans l'opinion ? 5.Le   nombre   de   candidats   au   djihad   en   Syrie   et   en   Irak   augmente   de   mois   en   mois   :   pensez-vous   qu'on   puisse   suivre   et   avoir   à   l'œil   ces   milliers   defanatiques   lors de leur retour en France ? 6. L'angélisme et le laxisme qui ont cours aujourd’hui ne sont-ils pas les pires ennemis de la police ? 7. M. Marion, si vous étiez ministre de l’Intérieur aujourd'hui, quelles seraient les trois mesures-phare que vous prendriez pour neutraliser les djihadistes Français ? ************* A la fin de l'intervention du Juge Jean-Louis BRUGUIERE les questions suivantes ont été posées: 1. Des milliers de jeunes Français, issus de l'immigration ou convertis à l'Islam, sont prêts à partir combattre en Syrie ou en Irak au côté de Djihadistes sanguinaires. Quelles sont les motivations de ces jeunes Français capables d'aller tuer des Occidentaux sur un théâtre d’opération extérieur ? 2.La France a-t-elle intérêt à déployer des troupes au sol en Syrie et en Irak alors que ce déploiement de troupes pourrait augmenter le risque d’une riposte terroriste dans l'hexagone ? 3. Pourquoi les pays du Maghreb, qui se disent proches de la France, se refusent-ils à intervenir dans la guerre contre les barbares de l’Etat Islamique, comme s'ils ne pouvaient se résoudre à combattre d’autres musulmans ? 4. Selon le juge Trividic, qui a succédé au juge Bruguière, la rapidité de la radicalisation des jeunes apprentis terroristes révèle en creux l’existence dans de nombreuses villes françaises de franges de populations anti- républicaines, anti-françaises et antisémites qui ne cessent de faire des émules : comment peut-on arrêter cette spirale infernale de l'embrigadement  terroriste ? 5. Pourquoi ne pas édicter une loi d'exception stipulant que les jeunes choisissant le Djihad à l'étranger ne pourraient plus jamais rentrer en France ? 6. Pourquoi ne pas adopter en Europe le dispositif intitulé : « Frontières Souveraines" et "Débarquement interdit" adopté en Australie en 2013 et qui s'avère extrêmement efficace pour refouler les migrants ? 7. L'inconscience des gouvernants européens semble s'inspirer de bons sentiments et d'une sorte d'angélisme obligatoire et paralysant, orchestré par de belles âmes idéalistes et naïves. Comment leur inculquer la volonté farouche et lucide, souhaitée par les peuples, d'endiguer l'envahissement en cours ? **** Nota : cette conference a été conçue en Octobre 2014. En effet, par téléphone j'avais contacté Jean-Louis BRUGUIERE (en voyage aux USA) puis Roger MARION en voyage à l'etranger également ainsi que Pascal LALLE.   Lorsque   j'ai   confirmé   le   projet,   Jean-Louis   BRUGUIERE   était   en   Corée   du   Sud. Nous   avons   réussi   à   arrêter   une   date:   le   28   Mai   2015.   Nous   étions   à   l'époque   loin d'imaginer le carnage de Janvier 2015 et encore moins celui du 13 Novembre 2015.   Ainsi nous avions consacré le mois d'avril pour visiter la Jordanie, la Palestine et Israël.   Encore aujourd'hui je pense aux questions que j'avais posé au intervenants. Vous voulez que je vous donne mon humble avis :   "Tant que les services de renseignements n'utiliseront pas un logiciel compatible entre eux nous ne gagnerons pas la guerre contre le terrorisme".   Nous allons payer très cher notre laxisme. Constantin LIANOS
Terrorisme et contre-terrorisme du 28.05.2015